Depuis 60 ans, le 4^e dimanche de Pâques connu aussi comme le « dimanche du Bon pasteur » a lieu la journée mondiale de prière pour les vocations. C’est une journée particulière pour prier pour toutes les formes de vocations (prêtres, diacres, vie religieuse, institut séculier, vierges consacrées, laïques consacré-e-s, mariage) et remercier tous ceux et celles qui ont répondu « Me voici » à l’appel du Seigneur. C’est une journée d’invitation à la réflexion et à la prière pour permettre à des jeunes hommes et des jeunes femmes de découvrir leur vocation en toute liberté.
Aujourd’hui, des jeunes ne pourront-ils répondre à l’appel du Seigneur que s’ils voient autour d’eux, 3 priorités des chrétiens qui vivent pleinement leur foi. La question nous est donc renvoyée : vivons-nous pleinement notre foi ? conditionnent notre approche des vocations : la vie fraternelle de nos communautés paroissiales (« C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, qu’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples » nous dit Jésus), la vie spirituelle et l’élan missionnaire. Notre communauté chrétienne, donne-t-elle un témoignage de vie fraternelle, de vie spirituelle et d’élan missionnaire qui donne envie à un jeune de se donner tout entier pour le service de l’Église et du monde ?
Dieu ne manque pas aux vocations. Ce sont les réponses qui manquent à Dieu ! Que notre prière nous aide à être des communautés appelantes au ministère presbytéral, essentiel pour la vie et la sainteté du Peuple de Dieu.
Qui parlera aux jeunes générations de la vocation des prêtres ? Sinon les parents, les éducateurs, les catéchistes, les acteurs en pastorale, les prêtres … et chacun d’entre nous ? Quelqu’un compte sur nous… Qu’allons-nous faire ?
Il faut le dire, et j’aime à le dire : il est beau d’être prêtre ! Quelle grâce de faire « sortir » les brebis de leurs esclavages. Quelle grâce aussi de faire « entrer » les brebis, de les faire plonger plus profondément dans la vie trinitaire, qui est notre seule vie ! Et quelle grâce de les faire entrer-sortir dans la vie du monde pour y porter la lumière du Ressuscité !
Comment imaginer qu’on puisse un jour manquer de tels bergers ? Comment le souci des vocations sacerdotales ne ferait-il pas notre tourment, à nous tous ? Un tourment positif, pour crier notre désir, notre profond désir d’avoir des prêtres et de saints prêtres.
Père Olivier DALMET